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HALITE
" Le sel gemme que vous utilisez tous les jours pour assaisonner votre nourriture est un minéral dont le nom scientifique est "HALITE".
Depuis la nuit des temps l'homme a utilisé ce minéral pour non seulement relever le goût de son alimentation, mais aussi parce que le sel lui apporte des éléments chimiques qui participent à ses besoins en sels minéraux. "
Depuis l'Antiquité les marais salants de la région de Guérande en Loire-Atlantique produisent des milliers de tonnes de sel utilisé non seulement en France mais dans le monde entier. Déjà au Moyen-âge, le petit port du Croisic voyait des navires de commerce de toute l'Europe venir s'approvisionner en sel des marais de Batz, Saillé et Guérande.
La qualité de ce sel, que les paludiers de la région recueillent selon des traditions et des moyens ancestraux lui confèrent une renommée internationale.
HALITE
OU SEL GEMME
dans le langage minier
Espèce minérale, halogénure, chorure de sodiun, de formule NaCl, connue depuis toujours par l'espèce animale pour ses bienfaits biologiques.
Ernst Friedrich Glocker (1793-1858), minéralogiste, géologue et paléontologue allemand, la nomme "halite", après en avoir fait la description minéralogiquement en 1847. Le nom vient du grec ἃλς hals = sel, et λίθος lithos = pierre.
Elle cristallise dans le système cubique holoèdre (dont la symétrie est exactement celle du réseau périodique qui lui correspond), les cristaux les plus fréquents sont des cubes simples ou en escalier également en trémies (faces en pyramides creuses), les faces parfois courbes. On la trouve aussi en masse grenue compacte.
Elle est tendre, très légère, fragile, de ténacité cassante, a une saveur saline, puisqu'elle contient du sel en très grande majorité, et recèle aussi des traces d'iode (I), brome (Br), fluor (F), fer (Fe), oxygène (O) et silicium (Si).
L'Halite est un minéral d’évaporation, évaporite, comme le gypse ou la sylvite. Il précipite sur de très grandes surfaces par suite de l’évaporation de la mer.
On le trouve en très grandes quantités dans certaines régions devenues arides. Emprisonné sous des couches de sédiments, la pression de ceux-ci entraine la formation de dômes de sel qui remontent en surface. Gisement de Lorraine à Varangéville par exemple. Utilisé en chimie pour la fabrication d’acide chloridrique et autres composés du sodium ou du chlore, soude, eau de javel.
On l’emploie également dans l’alimentation, sel de cuisine.
En hiver il est utilisé pour le salage des routes.
Son goût salé permet de le distinguer de la sylvite au goût amer.
« Le sel »
Texte d'un auteur inconnu, trouvé sur Internet.
On rencontre le sel partout, utilisé comme symbole dans de très nombreux contextes et par de nombreux courants de pensées même d’émergence récente.
Dans la bible, il apparaît dans la Genèse (19:26) « La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel ».
Il se retrouve ensuite dans de nombreux livres :
Dans le Lévitique (2:13) « Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance avec ton Dieu ».
Dans Les Juges (9:45) « Abimélec attaqua la ville pendant toute la journée ; il s’en empara et tua le peuple qui s’y trouvait. Puis il rasa la ville et y sema du sel ».
Dans le second livre des Rois (2:21) « Il (Elisée) alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit : Ainsi parle l’Eternel : J’assainis ces eaux ; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité ».
Dans le Nouveau Testament, dans l’Evangile selon Matthieu (5:13) « Vous (les disciples) êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? ».
Au sein du cabinet de réflexion, dans une représentation conforme au symbolisme alchimique, il se trouve entre le mercure et le souffre. Paracelse l’ajouta au seizième siècle au souffre (principe, actif, chaud, masculin) et au mercure (principe passif, froid, volatile, féminin) originaires tous deux de l’alchimie arabe.
Dans la tradition alchimique, le travail par le sel évoque le travail sur l’esprit.
Dans l’œuvre alchimique, le sel unit le soufre et le mercure et assure la cohésion du résultat. Le sel évoqué est en fait un principe, la manière dont il unit le mercure et le soufre n’a rien de chimique.
Par analogie, il serait possible de dire que le haut n’a de sens que si le bas existe, et que si il existe entre eux une relation. Ainsi, sans le sel, notre pavé mosaïque ne serait que juxtaposition de blanc et de noir, de l’image du bien et du mal, de tous les contraires, de toutes les oppositions.
Le sel, est aussi omniprésent dans notre quotidien. Produit indispensable à la vie, il est présent dans tous les organismes vivants, mais il est poison pour bon nombre d’entre eux. Il assure la conservation des aliments, mais aussi brule et corrode. Il fut le symbole de l’accueil, la bien venue étant souhaitée, dans des temps anciens, à l’arrivant par la présence de salières décorées sur la table avant même que celle-ci ne soit dressée.
Dans de nombreux rites, il protège du mal et l’éloigne. Nous rejoignons peut être la une des vertus du sel qui est la purification. Le visiteur est purifié par la présence du sel de même que l’eau dans le second livre des Rois, que les offrandes dans Ezéchiel (43 :24) ainsi que le lieu où l’on ne veut pas que le mal pénètre.
Le langage courant s’en saisit pour souligner le relief d’une déclaration, d’un écrit ou d’une situation les rendant attrayants.
Pour les seuls exemples cités, il est donc à la fois punition, signe d’alliance divine, destructeur, purificateur, vecteur de vérité, principe alchimique, unificateur, le lien, indispensable à la vie, poison, conservateur, agent corrosif, symbole de l’accueil, protecteur, attrayant, piment des langages et des situations… N'oublions pas le salaire et la solidarité, des quels il est à l’origine.
Dans les livres, on trouve sur ce sujet, bien des textes intéressants, agréables à l’esprit, curieux voir passionnants, appelant maintes réflexions.
Cherchons à voir ce qui est sous la pierre sans même avoir pris le temps de la regarder.
Regardons tout simplement ce qui se présente à nous.
Le sel que l’on connaît le mieux est sans conteste le sel gemme. Lors de son extraction des profondeurs de la terre, celui ci a beaucoup plus l’aspect d’une pierre brute que d’une gemme. Il est généralement coloré, inclus d’autres matériaux terreux et d’une composition chimique qui le rendrait peu apte à la consommation.
Si on place cette pierre dans de l’eau, elle se dissout et disparaît. Même, souvent, sa couleur s’efface. Il ne subsiste qu’un liquide et des résidus terreux reposant au fond du récipient.
Il suffit alors de recueillir ce liquide, de le chauffer doucement dans un courant d’air léger (le vent et le soleil le font très bien), pour obtenir un sel blanc, pure, et si on laisse au temps le temps de faire son œuvre, un magnifique cristal cubique.
A chaque fois que le sel sera dissous dans l’eau puis soumis à la « flamme », il renaitra plus pur, et, à chaque fois le cristal sera différent.
Remerciements à Jean Rivalant, Gaec Holen Breizh à Batz sur Mer
LES MARAIS SALANTS DE GUÉRANDE, VUS DU CIEL...
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